Il vole et emporte les corps légers,

Il répartit le signes du temps,

Volatile, il zig-zag ses collocataires,

Les oiseaux qui dansent dans le flux migrateur,

Il bat pur la campagne, impur partout ailleurs,

Rien ne peut stopper les aviateurs des airs.

L'eau mouille les les littoraux d'écumes;

Elle nage avec les mouettes;

Elle inonde le coeur des hommes;

Elle coule toutes les enclumes;

Elle surfe au rythme des alouettes;

Et que les passants trahissent sans vergogne.

La terre étouffe dans le temps,

Elle étouffe tous les éléments

Elle flotte dans mon inconscient,

Et me rend parfois incandescent;

Vit la nuit, le jour, dans le vent...

Vit, se modifiant au fil des ans...

Meurt par les esprits des tyrans...

Le feu allume la poudre à canon;

Le briquet brule un bon joint;

Le chalumeau enflamme la bûche de bois;

La différence d'intensité grimpe d'un bond.

Les esprits malins condamnent le foin

Que les flammes ravageront. Il flamboit.

Atrocités, violences et trahisons,

M'ont approché en me disant :

" Mon ami, tu es notre tyran !"

Et moi, dévisagée, leur répondant :

" Oui, c'est vrai et c'est sans conditons !"