Chemins secrets, dévoilés à ma seule âme,

Pour mes yeux égarés qu'aujourd'hui je blâme.

La lumière m'est interdite quand je pleure

Et si je ris, c'est ma vie qui se meure.

Malheur à toi qui m'a conçu,

Maudit soient ceux que j'ai connu.

Cruelle est ma vie, amer mon coeur;

Silence! Laisse parler tes peurs.

Ton regard en dit long et tu nies tout!

Affrontes - moi si tu l'oses car je suis à bout.

Ma colère s'éveille dans mon sang,

Comme un lame chaffée à blanc.

Il serait temps que tu oublies.

Qui es - tu pour juger ce que je dis?

Tu n'est rien, dans ce monde,

Dans ma vie tu n'es qu'immonde.

Meurt, je te le souhaite fortement,

Avant que mes paroles soient châtiments,

Jugements et tout et rien. Honteux.

Ton âme n'est que le reflet d'un miséreux...

Tu vis damné dans mon coeur,

Prisonnier et maître de mon bonheur,

Je t'aimerai jusqu'à la mort,

C'est pour cela qu'il faut être fort.

Mon amour...

Il est adverse et complice,

Il ne fait qu'augmenter mon supplice,

Il fait parti de la grande milice

Qui a fait de ma vie un enfer...

Des bétises sucrées, chocolatées,

Des bonbons anisés, caramélisés.

Les négotiations sont dures.

Il me faut des pommes mûres.

Et là, il me faut sortir mes sous,

Et payer, oups! Mes poches ont des trous!

Pourquoi essayer de vivre quand on sait que tout sur Terre est fait pour détruire la vie?

Vivre, mais pourquoi?

Sans amour, ni loi,

C'est comme le jeu de l'oie,

On monte et redescent à chaque fois.